lundi 14 avril 2008

Les identités culturelles

À propos de l’Europe, la scène-débat sur les identités culturelles montre la possibilité d’avoir plusieurs identités : catalane, espagnole, européenne, dans le respect des différences (langue, culture, mode de vie).

Le débat nous montre la possibilité de combiner les identités (l’exemple du gambien – catalan et de l’espagnol catalan), ce qu’appuie d’ailleurs Klapisch en employant 4 langues dans l’extrait : français, anglais, espagnol, catalan.

Cette scène fait aussi office de documentaire, lorsqu’on nous explique que la Catalogne n’est pas simplement l’Espagne, le spectateur s’aperçoit alors du recours de Klapisch aux moyens de la fiction pour produire et diffuser de la connaissance. A partir du cliché de la diversité cosmopolite et du « bordel ingérable », il pousse le spectateur vers une vision d’une véritable identité commune.

De la même façon, j’ai pu discuter des identités culturelles et des difficultés linguistiques avec mes collègues autochtones. La langue ne se discute pas en Catalogne, on parle catalan parce qu’on est en Catalogne, et la majorité des catalans avec qui j’ai pu en débattre ne se sentent pas appartenir à l’Espagne. Cette pluralité d’identités n’habite pas forcément l’ensemble des catalans, et des jeunes européens en général. J’ai en effet pu voir et vivre le regroupement des nationalités : les affinités et groupes se forment souvent autour de la nationalité. C’est rassurant et facile. En essayant cependant de dépasser les barrières de la langue et de la culture, on peut s’ouvrir aux autres nationalités et partager notre culture. Mon groupe d’ami à Barcelone était plutôt hétéroclite, bien qu’à dominante française.

Le film est porteur d’une image positive de la nouvelle société européenne, promulguant l’ouverture européenne. La problématique de la création d’une forte identité européenne est d’autant plus présente qu’elle est assénée tout au long du film par la voix off de Xavier.

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